
Quand on est sur le point d’avoir un bébé on se prépare à plusieurs changements. La prise de poids, l’apparition d’éventuelles vergetures, la perte de tonus au niveau de la poitrine, etc … Mais rarement on se prépare à passer de mauvaises nuits. Voici donc ce qui vous attend et quelques astuces pour s’y préparer.
Avoir un enfant est une bénédiction. Il suffit de penser à toutes nos amies prêtes à tout afin d’avoir un bébé pour s’en convaincre. Reconnaissons toutefois que les premiers moments de la maternité sont très éprouvants. On ne rêvait que de voir le visage de ce petit bébé et maintenant qu’il est là, on ne rêve plus que de nuits calmes et tranquilles. Dites vous donc :
1. … que le meilleur reste à venir
Cet adage est plus que vrai en la matière. Chaque nuit est meilleure que celle de la veille. Au fur et à mesure qu’il grandit, un bébé en bonne santé dort de plus en plus en plus longtemps la nuit. Ainsi un bébé d’un mois dort plus longtemps la nuit qu’un bébé d’une semaine par exemple. Rien de plus normal n’est-ce pas ?! Et pourtant on a souvent tendance à l’oublier.
Quand mon fils est né il y a un an, j’avais une horloge dans la chambre que j’occupais. J’avais donc tout le loisir de voir le temps passer alors que tout le monde dormait. Le petit était réglé comme cette horloge. Chaque 1h30 il se réveillait. Et je mettais au moins une heure à m’occuper de lui, à changer sa couche, lui donner le sein et le bercer pour qu’il se rendorme. Ensuite il me fallait une demie heure à moi pour me rendormir. Oui parce que je vérifiais qu’il était bien endormi, qu’il respirait et que les petits bruits qu’il faisait n’étaient pas des alarmes m’annonçant un futur réveil.
Pour 1h30 de sommeil, j’avais minimum 1h30 d’éveil. A ce rythme là le matin est vite arrivé. Mais plus le temps passait plus les phases de sommeil s’allongeaient. On est passé à 2h puis à 3h. A ce stade là, vu que tu viens de loin, tu as l’impression d’avoir dormi une nuit complète. Aujourd’hui encore mon fils se réveille pour téter mais il tient à peine 10 minutes. Alors courage. C’est une phase difficile qui passera. Il faut juste le savoir et se préparer psychologiquement en conséquence.
2. … qu’il faut rester zen !
Les hommes sont de mauvaises mamans lol. S’il ne vous a pas “renvoyé” en belle famille, attendez vous à ce que votre mari, votre compagnon ou votre tout autre ronfleur officiel, boude, s’énerve ou aille coucher ailleurs dans la maison parce que le bébé pleure. Comme si vous aviez expressément demandé au bébé de pleurer à cette heure précise de la nuit.
Vous avez toutes les raisons de vous énerver mais ça ne servira à rien et ça ne changera rien. Il faut donc vous y préparer (en développant à l’avance un argumentaire infaillible) et prendre ces sautes d’humeur avec philosophie. A moins que vous ayez rencontré la perle rare.
Préparez-vous donc à vous retrouver toute seule avec bébé qui pleure, hurle ou bavarde (ça peut arriver) à point d’heure de la nuit. Avec quelqu’un qui boude dans les environs, ou au mieux quelqu’un qui se rendort vite fait après un rapide : yako ma chérie ! Mais heureusement il y a un Dieu pour les pauvres mamans et les choses rentrent rapidement en ordre au fur et à mesure que bébé grandit.
3. … vous êtes irremplaçable !
Au beau milieu de la nuit, personne ne peut vous remplacer aux yeux du bébé. C’est vous qu’il réclame. Votre sein, votre odeur, vos bras, votre battement de cœur… Peu importe la bonne volonté de votre maman, de votre mari, de votre tantie, votre belle-mère ou toute autre personne de votre entourage, il n’y a que vous pour le calmer vite et bien. Les autres pourront vous aider et le faire dormir, mais il y a de fortes chances que ce soit vous qui devriez le faire la majeure partie du temps. S’ils n’y arrivent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont moins volontaires, ou moins impliqués, ou moins capables. C’est juste que c’est vous que bébé réclame. Et en sachant cela, on s’évite bien des (engueulades) soucis croyez-moi.
Mon astuce alors pour passer le temps …
Une fois que bébé est changé et a tété, marchez dans la maison en chantant, en racontant une histoire ou en priant doucement. Ça occupe l’esprit, votre voix apaise l’enfant et la marche crée une cadence qui aide à le bercer. C’est une astuce qu’on peut faire quand on a suffisamment de place dans la maison et/ou quand on est sûr de ne déranger personne.
… et quand bébé dort, on dort !
Laissez tomber le ménage, les lessives, la cuisine… et dormez dès que l’enfant dort. Plus facile à dire qu’à faire je le reconnais, puisqu’on a envie que la maison soit propre et rangée pour les visiteurs qui ne vont pas manquer. Mais il faut penser à vous. Eux ils dorment la nuit chez eux. Vous non !
Si donc quelqu’un s’amuse à vous proposer de l’aide, prenez le au mot et demandez lui de faire la petite vaisselle dans l’évier, ou de rincer le linge dans le seau, ou de finir de balayer le salon … bref de faire là à l’instant la tache qui vous vient à l’esprit. Et si la personne se fâche dites lui que “c’est Ayyahh qui a dit !” 😋
Laisser un commentaire