
Tout comme pour le précédent livre de l’auteure, j’ai eu beaucoup de mal à lire ce roman. Cette fois-ci, j’avais l’impression de plonger dix mille lieues sous des mers de tristesse et de souffrance. Dans Celles qui attendent, l’auteure fait une très longue description des affres de la pauvreté, de la polygamie, de la solitude et des chagrins d’amour… que traversent ses différents protagonistes.
À un moment j’ai fait ce que je ne fais pas avec les livres. Je suis allée directement à la fin du roman voir comment tout ça finissait. Je n’en pouvais plus de cette éprouvante narration dont je ne voyais pas la fin. J’aurais aussitôt arrêté de lire si j’avais trouvé la même tonalité à la fin du livre. Dieu merci pour moi il n’en était rien. Et finalement comme toujours je ne regrette pas de l’avoir lu en entier.
Toute cette description avait finalement un but. Faire comprendre aux lecteurs la démarche des volontaires à l’émigration et de leurs familles.
Dans ce livre donc, Fatou Diome, raconte une fois de plus les thèmes qui lui sont chers : l’émigration et l’immigration. Il s’agit ici des destins de Arame et Bougna, deux mères sénégalaises qui sont prêtes à tout pour que leurs fils émigrent en Europe. Le seul espoir qu’il leur reste pour libérer leurs familles de la pauvreté.
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