Quand je suis à Abidjan je loge chez ma mère, (oui je sais, j’suis vieille… mais bon, j’ai pas encore d’argent). Elle vit à Abidjan, Koumassi Sicogi, et je peux vous assurer que c’est pas facile du tout, alors là pas facile du tout, des maquis qui gueulent du matin au soir et surtout du soir au matin, et plus le maquis est vide, plus il gueule, c’est vraiment du n’importe quoi. Les week-end c’est pire, on est supposé récupérer de la semaine de travail et se reposer mais c’est sans compter avec les maquis qui commencent dès le vendredi soir à diffuser leur « son» et ce jusqu’au dimanche. Là pendant que j’écris ce post, il y a deux maquis qui font une guerre musicale et à coté il y a la chorale de la chapelle qui répète. On ne s’en sort plus entre la chorale, les maquis et si en plus on veut suivre la télé à la maison, vous imaginez un peu le chaos pffffffffffffffff.
Les maquis ici ce sont des endroits où l’on peut consommer de l’alcool, manger quelques fois, écouter de la musique, danser, bref des lieux de détente. A la différence des boîtes de nuit, les maquis sont des lieux « ouverts », les locaux ne sont pas insonorisés, et l’on peut de l’extérieur voir à l’intérieur et vice versa. Ils sont légion à Abidjan à tel point que quelques zones de la ville sont devenues des lieux touristiques comme la rue princesse dans la commune de yopougon et les milles maquis dans celle de marcory ; vous en avez sûrement entendu parler dans les chansons zouglou ivoiriennes.
En temps « normal » on a droit au bruit à partir de 18H30-19H, mais pendant la période des fêtes on y a eu droit dès le midi, je sais que vous avez assez deviné, mais une dernière fois imaginez la nuit du 24 et celle du 31 ! En fait, on ne peut pas vraiment parler d’Abidjan, sans parler des milliers de maquis qu’on y trouve. Ils font partie de la vie abidjanaise et sont quasi indispensables pour une bonne partie de la population, les gérants, les serveurs, les DJ, les restauratrices sans oublier les fidèles consommateurs.
Par ce post je ne suis pas en train de décrier les maquis, je pense juste que ce secteur économique nécessite une certaine régulation pour que tout le monde puisse y trouver son compte.
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
- Jean 3:16 -
prince-tim
23 juin, 2008oh je ne te dis pas avec tous ces bruits que font ces maquis. surtout les weekend. ton commentaire sur ce sujet est vraiment appréciable…