
C’est la fête du travail. La première que je savoure pleinement. J’ai eu un avant et un après. 18 mois de chômage entre les deux. Reconnaissance est le maître mot ce jour. Je suis reconnaissante pour cette chance.
Coronavirus, crise économique, dépôts de bilans, perte d’emplois, chômages techniques ou partiels, etc. Ma reconnaissance est encore plus grande dans le contexte actuel. L’avenir économique et financier du monde est sombre selon les spécialistes. J’ai des proches ici à Abidjan qui ont déjà perdu leur emploi. Du jour au lendemain à cause de la crise du coronavirus. Et certains pour d’autres raisons. C’est dur. Mais c’est peut être aussi l’occasion de prendre un nouveau départ, d’envisager une réorientation professionnelle, de suivre des formations ou de profiter de sa famille. Pour être passée par là il n’y a pas si longtemps, je sais que ce n’est pas facile. Mais gardons la foi. Dieu Est et Demeure Grand.
La fête du travail cette année a un gout particulier. Pas de défilés ou de festivités prévues. Distanciation sociale oblige. Et puis on ne travaille plus vraiment de la même façon. Certains sont en télétravail, d’autres en rotation une semaine sur deux, toujours avec la distanciation sociale et nos nouveaux accessoires : gels hydroalcooliques, masques, gants, visières, etc.
Malgré l’épée de Damoclès qui pèse au dessus de nos emplois, la reconnaissance reste de mise.
Bonne fête du travail !
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